Akli Tadjer, Il était une fois, peut-être pas, 2008, J J Lattès
De quoi perturber l’équilibre affectif de cet artificier misanthrope qui pour se consoler de l’ingratitude des vivants, convoque la légende glorieuse de ses ancêtres algériens, formidable mille et une nuits qu’il contait chaque soir à sa fille chérie pour l’endormir, et dont il brûle de lui révéler la fin.
Avec ce beau roman, Akli Tadjer nous emmène dans une aventure humaine dense, tendre et surprenante, où les hommes se révèlent meilleurs qu’ils n’y paraissent et où l’étranger n’est pas celui qu’on croit…
Mohamed aime tellement sa fille que ce n’est pas facile de la voir quitter le giron familial… Le nouveau roman, très réussi, du formidable conteur Akli Tadjer.
>br> Mohammed a 44 ans et déborde d’amour pour sa fille Myriam, qu’il a élevé seul. De sorte que le jour où celle-ci quitte la maison pour partir étudier à Toulon, les nerfs du papa sont à cran. Une raison bien fragile pour frôler le désespoir, vous direz-vous ? Mais non, car la jolie Myriam, jeune fille moderne et zélée, a formuler une singulière requête auprès de son géniteur : désormais, s’il le veut bien, il prendra soin de Gaston, son compagnon…
>br> C’est à partir de cette relation triangulaire plutôt passionnelle qu’Akli Tadjer a bâti une fiction à mi-chemin entre le roman familial et le conte. Car Mohamed, le narrateur, est en effet tout entier un conteur, un homme qui n’aime rien tant, pour fuir son désamour de l’humanité, que de fabuler son ascendance algérienne et raconter des histoires à la gloire des siens. Jadis, c’était pour endormir Myriam ; aujourd’hui, c’est peut-être surtout pour se sentir fort face à Gaston, « le gus », l’intrus…
>br> Un livre à l’écriture simple, pleine de tendresse , de finesse et d’humour.
Nos lecteurs ont choisi ce livre comme lauréat du prix « Coup de Coeur » 2010
Sélectionner une page