Michèle PERRET – « D’ocre et de cendres (Femmes en Algérie, 1950 -1962) » (éd. L’Harmattan), 2012. Ocre était la ville, figée dans ses tranquilles certitude… et grise la mer – un gris presque noir, comme de cendres. Alors que l’Algérie est en proie aux violences de sa guerre d’indépendance, treize destins d’Oranaises évoquent la vie quotidienne de ces années de braise, avec ses alternances cruelles de gaieté, d’amour, d’espoir et de drames, de Joséphine la lingère à Halima la laveuse, de Solange, la femme-enfant, épouse comblée d’un jeune colon à Malika la survivante, veuve d’un chahid, de Leïla qui ne sait pas qu’elle est morte à Nadia, la petite fille perdue un soir de manifestation, ou à Soledad la trop jolie, détruite par son ambition.
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