Ce film est repris sur La chaine parlementaire le 23 juin 2020, suivi d’une discussion entre trois protagonistes: le député de la Moselle Belhaddad Belkhir, la journaliste Meriem Amellal et le représentant de la Ligue des droits de l’homme en Algérie Saïd Salhi. Ils décrivent la situation toujours incertaine d’un Hirak qui se poursuit, avec une répression de basse intensité mais tenace et l’extrême difficulté que se mettent en avant des leaders à même d’affirmer des revendications précises pour en discuter avec des autorités au pouvoir elles-mêmes sans figures marquantes.
Pour notre Algérie mon amour, sur « la 5 », c’est une émission très travaillée, en deux parties: d’abord un montage de prises sur le vif en Algérie, qui racontent comment depuis février 2019 est monté en puissance le hirak, protestation d’abord contre un 5e mandat présidentiel pour « Boutef », puis plus largement contre un « système » à base militaire, qui remonte à l’indépendance de 1962. Puis une analyse de la mise en place d’une nouvelle présidence à l’automne 2019, suivi d’un blocage des protestations de rue par le confinement de mars 2020. Un panel d’ »intellos » algériens et franco-algériens montre les blocages d’un « nouveau pouvoir » qui ne montre aucune ligne politique identifiable. A voir en postcast sur « La 5 » pour pouvoir en discuter! Et à compléter par le commentaire publié dans Orient XXI https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/La-jeunesse-algerienne-coeur-vaillant-du-Hirak.
La même revue en ligne publie une analyse des multiples « bras-de fer- locaux » aux-quels donnent lieu d’un côté des manifestations du hirak, de l’autre des actions policières contre des journalistes https://orientxxi.info/magazine/l-algerie-sous-pandemie-silence-dans-les-rangs,3909