Film dur, tendre, poétique, où l’histoire dramatique importe moins que l’ambiance à la fois tendue à l’extrême et comique par moments. On y parle des miracles dans les trois religions monothéistes, des rancunes féroces sur les héritages en Kabylie, des pratiques charitables « multiculturelles » à Barbès, au milieu du covid qui vient de s’installer. On y parle trois langues en même temps dans un Paris filmé au quotidien, entre solidarités et explosions de violence. Le ramadan puis l’aïd permettent de conclure sur une émotion collective. Un film dédié aux « binationaux ».