Fellag Un espoir, des espoirs, JC Lattès, 2015, 111 p., pièce de théâtre
Dans un bistro du boulevard Ménilmontant à Paris, deux hommes se croisent et discutent. Il y a « Un », jeune homme issu de la deuxième génération d’immigrés algériens, bardé de diplômes, ambitieux. Il projette d’aller s’installer en Algérie pour y vivre et y investir. Face à lui se trouve « Deux », un habitué du bar, sexagénaire, ancien réfugié politique. « Un » demande à « Deux » ce qu’il pense de son projet de départ pour l’Algérie.
« Deux » se met à lui raconter la longue histoire d’un type mystérieux nommé l’Espoir, qu’il a connu petit au cours des folles journées de l’Indépendance. Tout en démythifiant cette personnalité complexe, il lui parle de toutes les manipulations dont l’Espoir a été victime, quel que soit le pouvoir en place. Il lui narre les déboires subis par l’Espoir, mais aussi ses propres lâchetés, ses supercheries, ses fanfaronnades et son opportunisme. Avec humour et tendresse, les aventures de l’Espoir incarnent cinquante ans de l’histoire algérienne, entre ombre et lumière. (Babelio)
Une réflexion sur la politique : un pays où s’appuyer sur le passé précolonial est incertain, s’appuyer sur les « acquis » coloniaux est impensable, où glorifier l’indépendance est cautionner ceux qui ont confisqué celle-ci, il faut s’appuyer sur un futur incertain, appelé Espoir.