Azouz Begag Dis-moi bonjour, Fayard, 2009.
Un jour, alors qu’il est enfant, le narrateur rencontre sa bonne étoile qui lui donne une lecture du monde : elle lui dit que, chemin faisant, l’homme rencontre toujours deux types de personnages sur sa route, les Pépites et les Pépins. Les premières sont celles qui vont éclairer sa voie, les seconds la sèment d’embûches. Par chance, les Pépins sont reconnaissables à une faiblesse : ils ne supportent pas les sourires des gens heureux. Mais à peine l’étoile a-t-elle fini sa leçon de vie qu’elle presse l’enfant de retourner chez lui. Le temps a fait des siennes. Les hommes aussi. Le héros découvre sur sa terre natale les affres d’une nouvelle société, une pieuvre qui a tout dévoré sur son passage et installe un ordre policier impitoyable. Elle gave les citoyens pour les empêcher de penser. Au bout du conte, le narrateur choisit de laisser les citoyens prendre en charge eux-mêmes leur destin. Et, dans son sillage, se répand le goût du combat pour la liberté.
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