L’Oranais, film au cinéma ABC, Toulouse, 2014
« Durant les premières années euphoriques qui suivent l’indépendance, deux amis, Djaffar et Hamid, sont promis à un bel avenir dans une Algérie libre jusqu’au jour où la trahison les sépare ».
Un film sans langue de bois sur les protagonistes engagés dans la lutte de libération algérienne en 1956-62. Que deviennent-ces deux Oranais une génération plus tard ? Un des héros est parti au maquis de Kabylie dans l’urgence, tandis que son ami se retrouve au même moment dans l’armée de la frontière marocaine, celle qui occupe l’essentiel du pouvoir à partir de l’été 1962. De cette guerre atroce, la face noire est mise en avant. Pour les héritiers des vainqueurs, se souvenir, effacer ce qu’il ne faut pas dire, est un problème crucial. Le héros central, dans une lueur d’espoir finale, arrive à assumer avec son fils les drames que chacun veut cacher autour de lui.
Ne pas cacher la corruption, l’alcool, peut choquer des bien-pensants. Mais on est heureux que ce film ait été co-produit par et dans l’Algérie actuelle.
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