L’association Coup de soleil est heureuse d’accompagner la sortie en salle du film

La dernière reine 

de Damien Ounouri et Adila Bendimerad

Synopsis :  Algérie, 1516. Le pirate Aroudj Barberousse libère Alger de la tyrannie des Espagnols et prend le pouvoir sur le royaume.  Selon la rumeur, il aurait assassiné le roi Salim Toumi, malgré leur alliance.  Contre toute attente, une femme va lui tenir tête : la reine Zaphira.  Entre histoire et légende, le parcours de cette femme raconte un combat, des bouleversements personnels et politiques qui vont marquer durablement le destin d’Alger.

Voir la bande-annonce

  • Jeudi 20 avril, à 19h30, au cinéma American Cosmograph à Toulouse

Projection suivie d’une rencontre avec le réalisateur Damien Ounouri, en présence de Mustapha Amokrane (Mouss) et Miloud Zaater, historien. Cette présentation est animée par Les Amis d’Averroes, Toulouse

  • Lundi 24 avril, à 20h, au cinéma Majestic Bastille, Paris 11ème

Projection suivie d’une rencontre avec la coréalisatrice et actrice du film Adila Bendimerad. (Tarif réduit de 8,50 € au lieu de 10,90 € sur inscription préalable – le vendredi 21 avril au plus tard, auprès de Coup de soleil : association@coupdesoleil.net

 

Revue de Presse

L’article de Akram Belkaid dans Orient XXI donne une analyse politique du film: https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/la-derniere-reine-ou-la-veine-romanesque-de-l-alger-medieval,6436

Bande à part

⁕ ⁕ ⁕ ⁕ ⁕ par Nadia Meflah

Rarement un film algérien aura-t-il autant embrassé les nœuds de l’histoire, tant intime que politique, au cœur d’une fresque majestueuse, où la douleur relève de la beauté. D’une ampleur romanesque inouïe, où l’éclat du classicisme côtoie, parfois dans la même scène, le même plan, la modernité la plus aiguisée, La Dernière Reine d’Adila Bendimerad et Damien Ounouri est surtout une œuvre en résonance profonde avec ce qui se joue actuellement en Algérie, mais aussi pour tout un chacun, travaillé par la question de l’engagement.

 

Ouest France

⁕ ⁕ ⁕ ⁕ ⁕ par Thierry Cheze

Une vraie curiosité.

 

France-info Culture

⁕ ⁕ ⁕ ⁕ par Falila Gbadamassi

Entre légende et réalité, la question de l’existence de Zaphira n’est pas tranchée. En attendant, une version d’elle trône superbement devant la caméra de Damien Ounouri et d’Adila Bendimerad. Et cela vaut un détour par les salles obscures.

 

Le Journal du Dimanche

⁕ ⁕ ⁕ ⁕ par Baptiste Thion

Un récit aux décors et aux costumes soignés qui brille par sa beauté formelle. Un geste politique aussi.

 

Les Fiches du Cinéma

⁕ ⁕ ⁕ ⁕ par Michael Ghennam

Une fresque épique qui, malgré son manque de moyens, mêle adroitement Histoire et légende.

 

Télérama

⁕ ⁕ ⁕ ⁕ par Cécile Mury

Ce portrait de femme, qui se découvre un destin politique en même temps qu’elle se rebelle contre la domination masculine, est le cœur palpitant de ce film inclassable, qui tient autant de la tragédie orientalo-shakespearienne que du (très bon) divertissement de cape et d’épée — ou plutôt de voiles et de poignard.

 

aVoir-aLire.com

⁕ ⁕ ⁕ ⁕ par Eric Françonnet

Une merveille portée par deux cinéastes qui ont cru à juste raison et avec un grain de folie à leur projet : l’histoire d’une femme, celle de la reine Zaphira, qui va s’affirmer dans une époque où le pouvoir est à priori l’apanage des hommes. Cette fresque ouvre une brèche totalement inédite dans le cinéma algérien.

 

Cahiers du Cinéma

⁕ ⁕ ⁕ par Elisabeth Lequeret

[…] La Dernière Reine, « reconquête » à sa manière, offre sa réponse, d’une calme insolence, à ceux qui voudraient nier l’existence d’une nation algérienne avant la colonisation.

 

L’Obs

⁕ ⁕ ⁕ par F. F.

Premier long-métrage de Damien Ounouri, coproduit et coréalisé par l’actrice Adila Bendimerad, voici une jolie réussite romanesque, tournée en somptueux décors naturels.

 

Le Monde

⁕ ⁕ ⁕ par V. Cau.

Sans en dire davantage, soulignons que le film expose face aux hommes quelques belles et courageuses figures féminines dont le mérite se mesure à l’aune du champ restreint qui leur est assigné.

 

Libération

⁕ ⁕ ⁕ par Elisabeth Franck-Dumas

Activant avec force tous les leviers du gros divertissement, l’épopée d’Adila Bendimerad entend rendre leur place aux femmes en magnifiant une monarque légendaire.

 

Première

⁕ ⁕ ⁕ par Thierry Chèze

Un geste pour réinscrire les femmes dans le roman national et inciter les Algériennes d’aujourd’hui à résister face des menaces similaires : les faire taire, les invisibiliser. Interprété avec fougue (Dali Benssalah et Nadia Teresezkiewicz, irrésistibles), un défi relevé haut la main.

 

Document pédagogique pour présentation du film en milieu scolaire 

Commentaires de Coup de soleilLa dernière reine, film algérien, a réuni à l’Institut du monde arabe quelque 300 personnes le 12 mars en avant-première. Jacques Lang est venu ouvrir la séance et 11 réalisateurs et acteurs sont venus pour présenter leur travail. Celui-ci est duré sept ans. La scène se déroule au XVIe siècle autour d’Alger, depuis Miliana jusqu’à Djidjeli. C’est une tragédie en cinq actes, une super production sanglante, un grand western. Ce grand film historique a nécessité la reconstitution d’une ville d’Alger dont il ne reste guère de traces et la plupart des acteurs sont des franco-algériens pour qui jouer en darija ou en tamazight a nécessité un apprentissage de toutes les phrases du texte dans une langue qu’ils ne pratiquaient pas, même s’ils en connaissent les sons. Ceux qui parlent darija ou tamazight peuvent apprécier et critiquer cet effort. Reconstituer décors et costumes pour montrer cette Algerie suppose beaucoup plus d’imagination que pour les trois Mousquetaires au cœur du Paris presque à la même époque. L’œuvre est centrée sur les personnages féminins, alors qu’il s’agit d’un monde aristocratique d’hommes au moment où il se recompose dans celui des corsaires.

Le film met en scène une Algérie en un moment historique en bonne partie mythique, pour montrer un monde méditerranéen  vers lequel convergent gens d’Anatolie, gens des Balkans et de la Scandinavie autant que les chrétiens occidentaux. Quel message politique ? que l’Algérie a une profondeur historique que ne montrait guère l’histoire coloniale et moins encore la jeune Agérie indépendante.

Sortie en salles en France en avril (les Montpelliérains ont pu le voir dès Octobre 2022). La première à Toulouse (American Cosmograph) le 20 avril est un succès : salle réunissant quelque 200 spectateurs, avec le soutien des Amis d’Averroes et de Coup de soleil.  Des critiques aussi bien sûr : tant de sang et de bruit, mais un scenario et des acteurs pas toujours convainquants. Si l’on lit la revue de presse ci-dessus, on relève l’originalité atypique d’un film où convergent l’intimisme poétique et la grandiloquance du mythe plus que de l’histoire. L’analyse critique de nos amis lyonnais doit être méditée, sous la plume de Denise Brahimi https://coupdesoleil.net/lire-ecouter-voir/lettre-culturelle-franco-maghrebine-75/. Le film a aussi fait salle comble à la Bastille à Paris à l’appel de Coup de soleil.