s171112180004COLLECTIF sous la direction de Bernard MAGNIER – « Rêves d’hiver au petit matin : Les printemps arabes vus par 50 écrivains et dessinateurs » (éd. Elyzad), 2012. Tunisiens, Marocains, Algériens, Égyptien, Français, Espagnole ou Belge, Libanais, Mauritanien, Haïtiens, Cubains ou Argentine de Paris, Roumains ou Bosnien, Mauricienne, Comorien ou Malgaches, Algérien d’Italie, Libyen d’Amsterdam, Haïtien de Montréal, Togolais de Paris, Ivoirienne de Johannesburg, Tchadien de Genève ou de Mexico… 50 écrivains et dessinateurs, citoyens du monde et comptables de ses saisons, livrent « leurs » printemps, comme autant d’attentes, d’envies, de désirs, de craintes. Des regards fiévreux qui permettent, des mois après les faits, de mesurer l’intensité de l’onde irradiée par les révolutions arabes. Tous disent l’espérance violente et la déconvenue, les cris de liberté ensevelis sous les pierres des lendemains qui déchantent, les rêves déchirés par des réveils aux fragrances amères. Ils disent aussi combien ces saisons debout sont des lueurs pour d’autres insurrections en attente et que parfois au loin des printemps ont fané dans le silence. Ils disent que « les fleurs du printemps sont les rêves de l’hiver racontés au petit matin »…