Maïssa Bey, Pierre sang papier ou cendre, Editions de l’aube, 2008
« Algérie 1830 – 1962 : pendant 132 ans, madame Lafrance s’est installée sur « ses » terres pour y dispenser ses lumières et y répandre la civilisation, au nom du droit et du devoir des « races supérieures ». Face à elle, l’enfant, sentinelle de la mémoire, va traverser le siècle, témoin à la fois innocent et lucide des exactions, des spoliations et des entreprises délibérées de déculturation, jusqu’à la comédie de la fraternisation. » Maïssa Bey
« 1962. Sur les hauteurs de la Ville blanche, l’histoire vient de se refermer sur cent trente-deux ans de colonisation. Sur une tragédie que Maïssa Bey transcende magnifiquement dans une prose lumineuse, tendue, sensible, ironique, déchirante. Un souffle poétique qui claque au vent de l’Histoire. D’une vérité offerte en partage. » Christine Rousseau, Le Monde
« Pierre sang papier ou cendre se présente avant tout comme une œuvre littéraire, écrite dans une prose vibrante de poésie. Tremblant d’une rage masquée par les yeux d’un enfant algérien, ce texte offre un panorama magistral de ce que fut la réalité des cent trente-deux années de colonisation en Algérie. » Pierre Daum, Libération
« Porteuse d’une nostalgie inexorable, l’écriture poétique de Maïssa Bey, qui puise profond et grave vers les accents du conte et du mythe, est sans conteste une voix qui a du corps – qui témoigne d’une expérience charnelle de l’Algérie et d’un amour inaliénable pour sa douloureuse beauté. » Sophie Deltin, Le Matricule des anges
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