“Mouloud Ferraoun, journal”, Lecture par les comédiens de la Compagnie du dernier étage, 2 Février 2018
Mouloud Ferraoun, assassiné en 1962 par l’OAS avec cinq autres collègues des Centres sociaux créés par Germaine Tillion, est né en 1913 en Kabylie, où il est élève à l’école primaire. « Je suis un algérien kabyle de culture française ». Elève au collège de Tizi Ouzou, il est logé chez un pasteur protestant, il pratique le scoutisme. Il entre par concours à l’Ecole normale d’instituteurs de la Bouzareah (Alger), ce qui le met en contact avec l’écrivain Emmanuel Roblès. Il enseigne dans son propre village puis dans d’autres lieux de Kabylie puis à Alger.
En 1957, il est nommé directeur de l’école du Clos Salembier à Alger, puis entre aux Centres sociaux, mal vus du FLN, de l’armée française et plus encore de l’OAS. En 1957 il commence à écrire son journal, destiné à être publié. Peu de jours avant sa mort il donne à Emmanuel Roblès le manuscrit « brut », publié vite aux Editions du Seuil : un document essentiel sur le vécu de la guerre, tant en Kabylie qu’à Alger.
Les extraits de son texte lus ici sont suivis de la lettre envoyée par le fils de Mouloud ferraoun à Roblès juste après la mort de l’auteur.
Pour une mise en scène antérieure du Journal de Mouloud Feraoun:
http://alger-mexico-tunis.fr/?p=312