2013, au Cabaret Sauvage, Paris – « Hommage à Guerouabi ». Guerouabi et le chaàbi sont des parallèles qui se sont rencontrées. N’en déplaise aux mathématiques, ces deux là se sont juré fidélité. Avec la voix et un bout de cœur- un gros- le vieux jeune du chant populaire algérois a insufflé sa sève à la chanson de sa ville. De son pays. Guerouabi n’a jamais été en colère ni aigri. Loin de ses terres, étonnamment vivant, du haut de sa monumentale même si discrète, existence, il a continué à nous étonner. A 68 ans, il nous a quittés à l’été 2006. Aujourd’hui, un demi-siècle après l’indépendance, ses mots continuent à nous dire que la liberté est vitale.
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