Noureddine Saadi, Il n’y a pas d’os dans la langue, 2008, Editions de l’Aube
Dans une petite ville du Nord, un homme sans âge, les yeux délavés par les soleils et les pluies, éternellement installé dans un vieux fauteuil de rotin, observe au loin le canal. Le narrateur reste songeur?: de tout temps, et pour mille et mille raisons, les hommes de sa terre s’en vont, quittent leur pays, peut-être pour mieux se souvenir ou l’inventer. Si l’on veut -connaître ces hommes, il faut chercher là où leur vie est secrète-ment tournée, obscure. Il faut écouter – ou écrire – leurs histoires…
Mêlant fiction et fragments de vie, Nourredine Saadi raconte ces histoires d’exil, ces récits intemporels et qui se sont pourtant déroulés dans l’amas des jours, dans la Demeure du père – ou dans son imagination.
Grâce au talent de l’écrivain, jamais le souvenir ne s’effacera, pour la plus grande émotion de ses -lecteurs.
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