IMA, Paris – « Renayates : hommage aux grandes voix féminines d’Algérie ». Avec Houria Aïchi, Mohammed Abdennour : mandole, guitare, Smaïl Benhouhou : piano, Ali Bensadoun : flûte et Amar Chaoui : percussions. Venue étudier la sociologie à la Sorbonne, Houria Aïchi est devenue en vingt-cinq ans l’ambassadrice de la chanson berbère chaouie algérienne en France et sur d’autres scènes internationales. La voix claire, comme ses yeux, le chant vigoureux telles ses racines berbères de l’Est algérien, Houria (« liberté » en arabe) a longtemps glorifié, sur fond de bendir percutant et de flûte plaintive, les paroles des Azriates, ces femmes troubadours du massif insoumis des Aurès, libres et sans hommes, qui lui ont été transmises par sa grand-mère. Aujourd’hui, la plus célèbre chanteuse chaouie du monde rend un bel hommage à d’autres femmes d’hier et d’aujourd’hui, des voix imposantes de diverses musiques algériennes.
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