Les associations « Identités & Partage“ et ”Coup de Soleil » ont le plaisir de vous inviter à une :

Rencontre avec le docteur Saïd Sadi 

« La diaspora, relais ou source des luttes démocratique en Algérie »

Jeudi 8 décembre 2022 à 19h00

Salle Guillaume de Nogaret Espace Pitot place du Professeur Mirouze 34000 Montpellier

 

Né en Aout 1947 à Aghribs (Tizi Ouzou) dans une famille de paysans pauvres, Said Sadi suit des études de médecine   à l’Université Alger. Militant dès sa prime jeunesse pour divers aspects du renouveau culturel avec pour toile de fond la mise avant de la question linguistique amazighe en particulier mais celle des libertés publiques et individuelles en général.

Médecin Psychiatre à Tizi-Ouzou, lors du Printemps Berbère en avril 1980, il joue un rôle de coordinateur. A ce titre il est jugé, avec vingt-quatre militants, par la Cour de Sureté de l’État.

 
Membre fondateur de la Ligue Algérienne des Droits de L’Homme en 1985, il est condamné à trois ans de prison ferme dont il purge une grande partie dans le pénitencier de Lambèze.

Suite aux insurrections du 05 Octobre 1988, il convoque les Assises nationales du Mouvement Culturel Berbère d’où sortira en Février 1989 le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) dont il est le Secrétaire Général et plus tard le Président.

Symbolisant le profil d’une nouvelle génération d’hommes politiques il sera de celles et ceux qui se prononceront en Décembre 1991 pour l’interruption du processus électoral, l’islamisme étant pour lui « un voyage sans retour ».

Candidat aux premières élections présidentielles en 1995 puis aux législatives en 1997, Saïd Sadi installe son mouvement dans l’espace politique national aussi bien au Parlement qu’au gouvernement avant de s’en séparer en 2001, suite aux graves événements survenus en Kabylie.

Après avoir abandonné la responsabilité du Parti en 2012, le Dr Said Sadi devient un observateur et un intellectuel sans attache partisane. Ayant déjà publié
 
Plusieurs ouvrages sur son expérience politique, il publie ses Mémoires en Trois tomes et s’investit dans la construction d’une diaspora active et féconde pour initier ou relayer les luttes démocratiques en Algérie. 
Il garde l’espoir d’une connexion des élites maghrébines présentes dans la diaspora afin de peser sur l’avenir de sociétés toutes prises en étau entre des nationalismes chauvins et ultra sécuritaires et les menaces toujours présentes d’un obscurantisme liberticide.