« A travers l’exposition « Baya, icône de la peinture algérienne. Femmes en leur Jardin », le musée de l’IMA et le Fonds Claude et France Lemand rendent hommage à l’artiste algérienne la plus singulière du XXe siècle, propulsée dès l’âge de 16 ans au sommet de la notoriété (1947). Une invitation à (re)découvrir le bestiaire énigmatique de ses céramiques, et surtout ses peintures joyeuses et colorées montrant une nature luxuriante, comme une ode à la vie » (communiqué de l’IMA).

Quelques pièces de l’exposition ont été prêtées par nos amis de Coup de soleil, d’autres parmi ceux-ci ont soutenu cette exposition en sélectionnant des images qui les ont particulièrement attirés. Un parcours depuis l’Algérie coloniale jusqu’à la fin du XXe siècle.

« Décédée en 1998, Baya a laissé derrière elle un incroyable héritage, évoqué par l’historienne Anissa Bouayed, qui a étudié ses archives dans une perspective d’études postcoloniales. L’exposition rétrospective ajoute donc une dimension historique aux œuvres, à l’aide d’une sélection de documents et d’un éclairage sur la personnalité et le parcours de femme algérienne émancipée de Fatma Haddad. En effet, malgré une enfance difficile, Baya a créé son propre style empli de couleurs et imaginé un monde beau et harmonieux, où les femmes vivaient heureuses ». (communiqué IMA)

Un témoignage: « J’étais présente 1e 7 novembre à l’IMA pour le vernissage de l’exposition BAYA, FEMMES en leur JARDIN, ainsi que Jean-Pierre Bénisti, ami de Jean de Maisonseul qui devenu directeur du musée des Beaux-Arts d’Alger réouvert en juin 1963, y introduisit des oeuvres de Baya » (Sadia Barèche, membre du Conseil d’administration de Coup de soleil).